
Toi plus moi, plus eux plus tous ceux qui le veulent; Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls […] Allez venez et entrez dans la danse… Et oui, aussi insensé que cela puisse paraître parfois, nous ne sommes pas seuls sur cette terre. Nous formons une grande toile où l’on se connectent, se déconnectent, se re-connectent les uns aux autres car c’est ça, le merveilleux effet de la connexion. 7.637 milliards d’habitants recensés dans le monde, plus de 7 milliards d’âmes qui comme nous ont un passé, une histoire, des blessures et des rêves. On a tendance à penser que nos cas sont isolés alors qu’en réalité nous ressentons tous des choses mais à notre manière. Imaginez le bordel lorsque l’on réalise que nos mal-êtres viennent tous de sources différentes et même si parfois ils peuvent être très semblables, ils restent propres à chacun d’entre nous. Multiplions tout cela par 7 milliards… Même si je n’ai jamais été très bonne en mathématique, je me rends bien compte de la complexité de cette équation que j’ai encore aujourd’hui du mal à résoudre. Et malgré une solution que nous peinons beaucoup à calculer, n’oublions pas qu’il y a toujours nous et les autres aussi différents soit-on, il faut le prendre en compte…

Les autres et moi ?
Mes proches
Les autres ce sont d’abord notre famille, que l’on dit souvent ne pas choisir, un père et une mère et peut-être des frères et/ou des soeurs. Il s’agit là de notre tout premier cercle social puis il y a les amis que cette fois-ci nous choisissons mais qui peuvent changer en fonction de notre évolution dans le temps. Et même si parfois l’on se trompe ou si nous ne les adoptons (ou eux nous adopte) pas toujours pour les bonnes raisons, il n’empêche que les connexions ne se font pas au hasard! Alors parfois nous ne sommes plus sur le même réseau ou tout simplement la connexion ne passe plus même si l’on s’acharne par n’importe quel moyen de la rétablir. Nous avons tous connus cette situation ou l’on n’entends plus qu’un mot sur deux ou la discussion devient saccadée et de ce fait nous ne nous comprenons plus. Je me vois encore lever mon téléphone en hauteur dans l’espoir de mieux capter comme si le réseau se trouvait en l’air lol…!

Les autres
Et puis il y a les autres personnes qui partagent notre quotidien mais qui n’ont pas forcément de rapports particuliers au départ. Les commerçants que nous côtoyons car ils sont à proximité de chez nous avec qui l’on peut lier ou non des liens en plus de celui transactionnel et aussi nos collègues de travail que l’on est amenés à voir tous les jours car nous travaillons dans le même cadre. Certains d’entre eux peuvent devenir de vrais amis et rentrer dans notre cercle proche alors que certains autres avec qui nous ne sommes pas vraiment d’accord mais nous sommes “obligés” de faire avec. Nous sommes libres (d’autant plus aujourd’hui) de choisir son entourage en fonction de nos valeurs, de nos points communs, de ce qui nous ressemble. Finalement c’est en quelque sorte un petit peu le reflet de nous même… Apprendre à vivre en harmonie avec les gens que nous aimons mais également ceux que nous aimons moins et peu importe s’ils ont un lien de sang ou pas, s’ils appartiennent à la même tribu ou non.

Conseils pratiques: Réponds en toute honnêteté à ces questions (réponses basées selon ma propre expérience a prendre ou a laisser):
- Comment vois-tu les gens dans la rue?
- Indifférence
- Curiosité
- Animosité
- Définis ton entourage en indiquant 3 points communs que vous avez:
- Qu’attendez-vous le plus de vos proches en 3 mots:

Résultat:
- Il serait peut-être temps de commencer à regarder autour de vous et voir le monde, les gens car ils le composent aussi 😉
- C’est important de s’intéresser aux gens autour de vous même les inconnus que l’on croise, cela permet d’être en interaction avec le monde. Biensur si la curiosité devient mal placée cela s’appelle du commérage et il n’y a rien de bien constructif dans ces cas-la.
- Il est important de faire un vrai travail sur vous même, éprouver ce sentiment même envers des inconnus cache souvent un véritable mal-être.
- Les points communs évoqués représentent les principales caractéristiques qui vous qualifient.
- Ce que vous attendez le plus de vos proches est ce que vous attendez pour vous-même et bien souvent vous donne des indices sur certains points que vous devriez approfondir. (exemple: si vous attendez de vos amis de la tolérance, peut-être ne l’êtes vous-même pas assez ou peut-être avez-vous souffert d’une situation liée à l’intolérance)
Intérêt que je porte aux autres: Salut toi comment vas-tu?
En voilà une phrase que l’on connaît bien. Une question qui est devenue une manière de parler, une formule de politesse sans réel intérêt de la réponse. “Bonjour, tu vas bien? Oui ,ca va et toi? Oui ca va.”… Je ne suis pas sûre que cela est vraiment du sens de nos jours. Car on réponds la plupart du temps machinalement, par politesse. Pourquoi? Tout simplement parce qu’en vrai on s’en fiche un peu a part si la personne en face est un proche… C’est vrai soyons honnête il faut le reconnaître, on ne dirait pas a quelqu’un que l’on connait peu meme si il nous a posé la question: Non ça ne va pas… Parce qu’on a pas le temps avec les problèmes des autres vu que nous avons déjà les nôtres et parce que c’est mal vu de ne pas aller bien. J’ai l’impression que les gens qui osent dire qu’ils ne vont pas bien ça agace car dans cette société nous n’avons pas le droit d’aller mal. Je peux comprendre lorsque c’est de la victimisation mais il est quand même facile de faire la différence entre la personne qui chiale et celle qui rencontre de vraies difficultés. Et oui, certains ont plus de soucis que d’autres et ce n’est pas parce que nous dans nos petites vies nous allons bien que tout le monde doit aller bien. C’est la magie de la compréhension de l’autre. J’ai cette sensation que plus nous avançons dans le temps et dans l’évolution technologique et plus nous devenons individualistes, dénués de tout intérêt envers l’autre.
Conseils pratiques: Tout simplement, dans n’importe quelle situation, toujours se poser la question “Et si c’était moi?” et surtout y répondre en toute sincerite, sans jugement et en toute objectivité.

Résultat:
- Ne pas se poser la question = manque d’altruisme et c’est bien dommage!
- Se dire “Oui mais c’est la vie ou ce n’est pas de ma faute si c’est comme ça” = déni et fuite de ses responsabilités, ce qui n’est malheureusement pas la solution au contraire inconsciemment c’est cautionner.
- Y réfléchir à deux fois = cela démontre un intérêt à l’autre et alors une responsabilité quant au sort de la personne en face et prouve une forme d’altruisme. Si nous pouvions tous être comme ça …
Quand on s’accepte, on s’accepte en tant qu’être humain à part entière article être soi, on réalise alors que c’est pareil pour tout le monde que notre cas n’est pas unique même si nous avons nos spécificités, nous somme tous pareil! C’est alors que l’on arrive à avoir plus de considération et de compassion pour l’autre, que l’on comprends que ce qui est valable pour nous et valable pour l’autre et vice versa…